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Plume de Nat
7 février 2012

Concours Bordulot thème de l'eau, non envoyé, chat échaudé craind...

La pièce était sombre et sur les murs dansaient les ombres de tout ceux qui trouvaient refuge devant la flambée. Claudia, une dame d’âge très honorable, se laissa aller, elle était assise au coin du feu, pour réchauffer ses vieux os glacés. Une coupe de champagne en main, elle commença son récit à mi-voix, sur le ton de la confidence pour ceux qui se trouvaient non loin d’elle. Elle observait les bulles dans sa coupe, quand sa voix douce prit la parole.

« J’ai connu une enfant, pétillante comme cette coupe de champagne. Son histoire coule de source. Elle a traversé notre monde comme une rivière en furie, et goutte encore sur la joue des personnes qui l’ont aimée. » 

Pas à pas, la salle se rapprocha, chacun voulant entendre ce que la sagesse pouvait lui enseigner. La vieille dame monta d’un ton seulement, le silence qui s’était fait laissa place à son récit… Et d’une voix profonde elle entonna…

« Têtard, comment ça têtard, voilà donc à quoi se résume mon existence ? Pour l’instant, oui, je navigue entre ces eaux saumâtres, quel objectif ? Ce fabuleux soleil là-bas… Me voilà installé. Dans ces grottes obscures, j’ai trouvé mon chemin. Il ne me reste plus qu’à me loger, voilà, c’est fait, et attendre. Attendre la suite, attendre le commencement. Après quinze jours d’attente, je commence à envahir mon espace, à me faire une place. Désormais et bientôt, plus rien ne me séparera d’elle.  Elle coulera en moi comme une essence de vie et ne me quittera qu’après le jour final. Un soupçon d’attente et la voilà, elle emplit tout, mes poumons. Le moindre de mes gestes est répercuté en vague. De têtard, je suis devenue sirène. Je peux désormais nager, la libération prochaine, sera certainement comme une bouchée d’oxygène, comme tous ces apnéistes qui s’essoufflent à retenir leur souffle. »

« Le jour de sa naissance, »

Claudia leva son verre comme pour porter un toast. Elle avait retrouvé sa voix normale.

« Océane, et ce prénom lui allait comme un gant, a poussé un cri strident, ils l’avaient arraché au bien-être du ventre de sa mère. Océane, notre têtard, avait passé 9 mois et 9 jours à la recherche de la perfection. La demoiselle fut plongée dans un bain à 37°C. Entre le ventre de sa mère souple et malléable et la baignoire rugueuse et rigide, elle aurait préféré rester dans son élément. Cela s’appelle la naissance, on est tous passés par là je crois… »

L’assistance pouffa aux mots de la vieille dame.

« Notre jeune grenouille n’est pas au bout de ses peines, adieu ces sensations de plénitude et de sécurité, désormais il faudra compter avec le reste du monde, et avant tout ce grand gaillard mal rasé, qui la prend dans ses bras !!! Son papa ! Dedans c’est maman, doux, humide et chaud, dehors c’est papa piquant, bruyant et aérien. »
L’assistance aimait le style désinvolte de la vieille femme qui correspondait assez peu à son âge, et chacun buvait ses mots comme si une révélation pouvait leur être faite à cet instant-là. Nous aimions particulièrement les récits de Claudia, mais celui-là, c’était la première fois qu’elle l’abordait, alors les enfants, devenus sages un instant, s’étaient assis devant son fauteuil, et bouche bée, buvaient ses mots.

« La conscience primitive d’Océane lui apprit, au cours des premières années, que ses larmes savaient couler aussi bien que son sang, qu’un bain pouvait être agréable, et une douche ruisselante encore plus, qu’une bonne gorgée d’eau savait étancher sa soif quand elle se présentait, que faire pipi chez les garçons était différent de faire pissou chez les filles. » 

Cela fut dit de telle sorte que les plus jeunes rirent à voix basse et chuchotèrent en reprenant les mots pissou et pipi.

« Et je pense qu’Océane gardait quelque part en tête cette fabuleuse sensation de plénitude de sa période têtard.

Cette jeune enfant trouva du plaisir à la nage et aux apnées, au grand dam de sa mère, qui avait une peur effroyable de l’eau. Océane ne ratait pas une occasion.

Sous un orage de printemps du sud, vous savez, de ceux dont l’intensité remplace la durée des pluies, ailleurs plus fines et plus éparses,
elle se jetait dans les flaques, pieds nus.

Dans le Lot, au pied de la maison de vacances familiale, où les vaches allaient boire, elle plongeait en culotte, dans l’espoir d’attraper la fameuse truite de son père. Océane avait vu son père une truite à la main en photo sur un mur de la maison. »

Claudia ponctuait son récit d’un arrêt pour une petite gorgée de champagne, puis reprenait aussi sec :

« C’est tout naturellement qu’adolescente elle choisit la natation synchronisée : la sirène renaissait le temps d’une séance. Notre jeune têtard, enfin, grenouille, enfin crapaud, vu le nombre de pustules étalées sur sa face »

L’assistance toussota, Claudia reprit,

« Océane, noyait ses chagrins d’amour par temps de grand vent sur la jetée du port. Les cliquetis des bateaux submergeaient les clapotis des vagues et ses larmes d’amours enfantines. Et par temps calme, elle partait à l’aube, l’été, faire du ski nautique avec son amie d’enfance. »

On remplit à nouveau la coupe de la vieille dame, et Claudia, songeuse, observait les bulles qui dansaient dans son verre. Semblant y trouver de l’inspiration, elle continua.

« Elle s’essaya à la plongée, ne respectant aucune règle, faisant des allers retours entre zéro et dix mètres avec une bouteille vide. Son plaisir, observer et suivre l’air prisonnier des bulles cherchant désespérément à retrouver sa liberté. Plongée après plongée, elle tenta de faire la course avec elles, contrairement à toutes les recommandations. Son expérience sous-marine se termina le jour où elle s’endormit au fond de la piscine, un détendeur en bouche, reliée aux compresseurs externes par un long tuyau. Ne répondant plus, pour cause de sommeil profond, aux gestes élémentaires de sécurité, elle fut réveillée par une secousse sur son bras. »

On entendit dans la salle, un « c’est impossible ». Et Claudia, qui n’avait pas son sonotone dans sa poche rétorqua, « Mais si Jean, c’est possible. ». L’incrédulité de Jean ne lui fit pas lâcher son récit, bien au contraire, elle reprit de plus belle, un ton plus bas, ce qui attira l’attention de tous.

« Arrivée proche de l’âge adulte, le crapaud, redevenu sirène, voulut quitter la mare. C’était une résolution, une révolution même, comme disait son petit cousin. Partir, loin, faire un tour du monde. Son passe-temps favori fût dès lors de préparer le voyage dont elle rêvait.

Pour l’avoir bien connue j’ai suivi ses rêves de périples à la trace, tentant, à chaque étape, de la dissuader, comme si ce fut possible…Sa première destination devait être Venise, et ses gondoles… Alors je lui soufflais que les eaux propres de la Venise de ses rêves seraient remplacées par celles moins propres de la vraie Venise. Désolée de cette arnaque publicitaire, elle aurait alors embarqué pour Murter en Croatie. J’imaginais que son voyage aurait pu s’arrêter là, retrouvant dans cette Adriatique la Méditerranée de son enfance, avec ses côtes travaillées par la nature comme le tableau d’un peintre au couteau.

Mais têtard elle fut conçue, têtue elle resterait, et elle me rétorquait : « Si je quitte l’aquarium familial ce n’est pas pour m’arrêter au premier bocal venu».
Elle prévoyait de suivre son chemin vers la mer Egée, passant par Athènes, pour atterrir sur Paros et Antiparos, iles du voyage de noce de ses parents.  Je l’avisais, « le soleil te brulera les yeux, la poussière te séchera la gorge », elle rétorquait, « j’étancherai ma soif avec une pastèque rouge sang, et reprendrai mon chemin ». Certes Egée aurait été toute aussi intéressante, mais le bocal serait toujours resté aussi petit. Elle envisageait ensuite un bref séjour en mer noire, train puis bateau, par curiosité et serait retournée à Athènes sans plus de conviction, concernant la Mer Noire, qu’avant sa visite du Parthénon. Là, je n’ai pas cherché à la dissuader, la Mer Noire et ses phénomènes m’ont toujours intriguée. Puis elle se serait envolée vers le Caire, le Nil lui semblait une destination agréable, à moi aussi d’ailleurs, après tout, c’est bien là que les pharaons ont trouvé leur éternité. »

Claudia ponctua son monologue d’un clin d’œil aux enfants, but une gorgée et elle reprit à nouveau :

« Plus son rêve de voyage se précisait moins je sentais le besoin de la dissuader. Ses arguments étaient toujours incontournables, et sa volonté semblait tellement se construire, que je ne me sentais, ni le droit, ni le devoir, de l’empêcher de réaliser ses rêves. Rêver ne peut faire de mal à personne ! Elle pensait voir les pyramides et le sphinx de loin, en atterrissant au Caire. Puis elle se serait dirigée vers le port le plus proche. Elle croyait trouver, après deux jours de tractations, un jeune capitaine en mal de voyage et son bateau de plaisance, suffisamment robuste pour supporter le voyage. Ensemble, ils auraient suivi le Nil, puis le Nil bleu, jusqu’à la source sacrée du Nil, et franchi la frontière éthiopienne. Le périple aurait été mouvementé, mais dans sa quête indéfinie, Océane ne pensait reculer devant rien. »

Claudia leva la tête, chercha Jean du regard et d’une voix plus prononcée lui lança…

« Là Jean, tu devrais être surpris, on ne remonte pas le Nil, mais on le descend, on le descend toujours, mais c’était sans compter avec Océane et sa détermination… »

Cette parenthèse faite Claudia reprit naturellement son histoire :

« J’ai bien tenté de lui ouvrir les yeux sur les risques d’un tel périple, sur les ses chances extrêmement faibles de trouver un jeune et beau capitaine, sur le fait qu’elle soit une femme et tous les dangers que cela pouvait engendrer, rien n’y fit. Je crois qu’elle dessinait son destin, là sous mes yeux et que jamais je ne m’en suis rendue compte.

Océane m’affirmait comme si un jour elle y avait été, que chaque coucher de soleil et chaque paysage aquatique étaient plus remarquable que les précédents. Qu’elle apprécierait ce long périple et toutes les populations qu’elle croiserait. Que l’hospitalité, les yeux, les mains, les coutumes et les rites, les difficultés, l’enrichiraient peu à peu. Mais rien ne la détournerait de sa quête, chaque minute passée serait comme une initiation à une nouvelle vie, une découverte de chaque instant, son empathie pour le monde la rendrait plus forte et plus solide. Chaque évènement surprenant la plongerait, après coup, dans des réflexions de vieillard aux portes de la vie. Et je sais de quoi je parle… » Ajouta Claudia.

« En tant que vieille amie, moi sa marraine, de 40 ans son ainée, j’eus beau dire et faire tout ce qui était en mon pouvoir pour pointer du doigt les dangers d’une telle aventure, le jour de ses 18 ans, Océane partit. En poche, son bac, une carte europ’assistance monde, que j’avais pris le soin de lui offrir, et un billet tour du monde pour l’aéroport le plus proche. Une seule condition pour ce voyage : ne jamais faire marche arrière et son billet resterait valable. Un atlas détaillé dans le sac, un maillot de bain, palmes masque et tuba, une cape imperméable achetée spécialement au Vieux Campeur pour la protéger de la mousson, sa gourde évidement, quelques vêtements, une polaire sur le dos pour les nuits froides, et cela devrait suffire, le reste elle l’achèterait en route. J’aurai bien pris avec elle la poudre d’escampette, mais les roues qui me servaient déjà de jambes étaient définitivement trop présentes pour ce genre d’aventure. »

Comme pour la réconforter, on apporta à Claudia un petit chocolat, qu’elle goba, puis rinça par une gorgée de champagne, rien ne pouvait arrêter Claudia dans ce récit, elle y mettait force et détermination comme si la fin devait être connue de tous et par tous, comme si cette fois-ci, ce récit-là devait nous apporter plus que tous les autres. Elle précisait tout, songeant certainement que demain il ne resterait quasiment rien de ce qu’elle nous avait dit. Sa mémoire fonctionnait à merveille, chaque détail nous étions prêts à prendre l’avion avec Océane.

D’après les cartes postales qui me parvinrent, elle rencontra, comme dans ses projections, le gentil capitaine égyptien, mais les premières chutes eurent raison de lui et de son bateau. Ils se séparèrent donc avec regret, lui retournant au Caire, elle continuant son périple seule sur des bateaux de pécheurs. Elle aurait pu stopper net son voyage suite à la rencontre du capitaine, mais rien, pas même l’amour, ne pouvait l’arrêter. Elle arriva au Lac Tana, puis alla jusqu’à Gish Abbaï, source spirituelle du fleuve. Océane prit un billet d’avion, de Bahar Dar, vers Djibouti où elle s’envola vers les Seychelles. Dans sa carte elle m’écrivit « les Seychelles et ses roches en forme de madone ludique posées là sur la plage sont sans intérêt, tu y perdrais ton temps ». Un argument digne des miens je dois l’avouer. Elle reprit un vol vers Maurutius, puis un bateau pour la Réunion. Elle débarqua au sud de l’île, dans une région où les chutes et cascades sont toutes plus belles les unes que les autres. Face à cette eau en mouvement, elle se sentit minuscule et impuissante. »

 La vieille dame s’arrêta une seconde, but une gorgée, puis reprit ;

« Lors de nos excursions estivales, nous avions découvert une cascade réputée pour engloutir les arbres d’aplomb, ce sentiment d’impuissance, et cette sensation de domination nous avaient submergées. La Réunion fut une nouvelle initiation à la puissance de l’eau. Océane dont le cœur était encore chamboulé par le capitaine d’eau douce, trouva en cette furie un peu de réconfort. De la Réunion, elle reprit un petit vol vers Madagascar, visita l’île aux Nattes et son lagon, « d’une sérénité mortelle », m’écrivit-elle ; elle repartit alors vers les Seychelles pour continuer son voyage, cette fois vers l’Inde, objectif Jojo, un dauphin sauvage solitaire. Océane avait toujours rêvé de plonger avec des dauphins libres, et elle ne pouvait passer à côté d’un dauphin solitaire qui jouait volontiers avec les hommes. Elle réalisait ainsi l’un de ses rêves d’enfant. Elle faisait partie de la génération Grand Bleu, alors nager avec un dauphin signifiait réaliser quelques fantasmes d’adolescente, ce sera comme se retrouver aux côtés de Jean Marc Bar pour une plongée de toutes les sensations, m’avait-elle avoué en préparant son voyage. Puis elle se dirigea vers le Palais du lac au Rajasthan : la blancheur éclatante du palais posée sur cette eau si sombre, la laissa sans mots. Elle m’envoya d’ailleurs une carte du palais, et n’y inscrivit que mon adresse. Océane suivit ensuite des pèlerins direction Vârânasî pour leur bain sacré. Elle se plongea aussi dans l’eau sale du Gange, et même si le mysticisme nettoyait quelque peu les âmes de ses voisins, mis à part le formidable élan de spiritualité qui l’envahit, elle ne pensait qu’à une chose, une bonne douche chaude, l’eau propre. Elle quitta l’Inde pour le Chine le lendemain de l’arrivée de la Mousson. Et m’envoya une lettre… »

Claudia sortit avec difficulté de sa poche une enveloppe jaunie, elle prit le temps de l’ouvrir délicatement, sortit une lettre tout autant jaunie et que de multiples lectures avaient abimées, et lut :

« Chère Claudia,

Merci à toi ma chère et tendre marraine. Je me réjouis que tu te sois rangée à ma décision. Je suis heureuse. Ce voyage laissera des traces dans mon cœur, et tellement plus dans mon âme.
J’aime le ruisseau que je suis.

Je t’aime.

Océane »

La vieille dame plia soigneusement le précieux document, le glissa dans l’enveloppe et posa le tout sur ses genoux. La voix troublée, elle reprit :

« Ce fut sa dernière lettre, comme si quelqu’un avait décidé que son voyage ne devait jamais se terminer. Elle mourut dans ce stupide accident d’avion, quelque part dans l’Himalaya…une erreur de pression des pneus du train d’atterrissage. Ses parents en furent informés par télégramme, via le quai d’Orsay, lui-même informé par l’ambassade. Quant au corps de Océane, on ne le retrouva pas, l’avait-on seulement cherché ? Les conditions sont si difficiles à ces altitudes-là, on ne peut pas leur en vouloir. A croire que sa vie devait se résumer à une goutte d’eau, tombée un jour de pluie. » L’assistance retint son souffle, une larme coulait sur les joues les plus sensibles, mais rien ne faisait faillir Claudia dans son récit. D’une voix étouffée, elle reprit :

« Je n’ai pas de mal à imaginer ce que fut la suite de son histoire…

Goutte d’eau, comment ça goutte d’eau, voilà donc à quoi se résume mon existence ? Pour l’instant, oui, je navigue entre ces eaux saumâtres, quel objectif ? Ce fabuleux océan là-bas… Me voilà installée. Dans ces rivières obscures, j’ai trouvé mon chemin. Il ne me reste plus qu’à me loger, voilà, c’est fait, et attendre. Attendre la suite, attendre le commencement. »

Un frisson passa dans l’assistance. Claudia, songeuse, poursuivit :

« On se demande souvent comment voyagent les âmes et bien tout ce que je peux vous dire, c’est que le voyage de notre petite sirène, ma filleule, ne s’est pas arrêté le jour de sa chute accidentelle dans l’Himalaya. Son âme trouva refuge dans une simple goutte d’eau. Désormais elle est unité et profondeur, larme et rosée, pluie et tsunami, glace et mirage. Il n’existe nulle goutte sur cette terre qui n’ait entendu parler de notre sirène et de son phénoménal voyage. C’est aujourd’hui, le vent, les cumulonimbus, les raz de marée, le jet Stream, qui la font voyager. Et s’il vous arrive un jour de vous demander pourquoi cette rosée vous semble familière, comme ce fut mon cas ce matin, dans mon jardin, il se pourrait que ma petite sirène soit passée par là. »

Voilà donc pourquoi Claudia ne nous avait jamais raconté cette histoire avant. Le gâteau arriva alors, la vieille dame souffla ses bougies aidée par les enfants.

Cette nuit-là, une pluie de printemps intense et soutenue tomba et je ne sais pourquoi, nu pieds, je me suis amusée à sauter dans les flaques.

 

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Commentaires
N
Jai juste fait un concours ou je nai pas ete recue!!! Alors chat echaude ...
P
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Je découvre par hasard sur blog et sans doute y reviendrai-je.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous parlez du Concours "Bordulot" et parlant de "chat échaudé"... Auriez-vous quelques réserves vis-à-vis du concours ou de son organisation ?<br /> <br /> <br /> <br /> Je songeais éventuellement leur envoyer quelque chose...<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Au plaisir,<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Philippe
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